ORIGINAL BIG BONE

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BIENVENUE



Comment tout a commencé ?

Ma passion pour cette race remonte en l’année 1974, alors que nous nous promenions sur le quai, très attristés par la mort de notre caniche Jeep à l’âge de 14 ans, nous avons été sortis de notre torpeur par un hurlement : «RUFFEEEELS ! » poussé par deux messieurs assez loin de nous et, grand silence, personne, sauf que nous entendîmes un léger frottement régulier et une « chose » très près du sol, à longues oreilles, avec une queue comme un sabre, nous dépassa d’un air très affairé, au pas, Ruffles (c’était lui) continua sa promenade au même rythme, toujours aussi préoccupé.

      


C’était le chien qu’il nous fallait Apparemment, Ruffles aimait la ville de Rolle (où nous habitions en Suisse ) car nous le voyions tous les jours faire le même exercice (vocalises des maîtres y compris). Nous décidâmes de faire la connaissance du trio et les maîtres de Ruffles, enchantés du succès de leur compagnon, firent de leur mieux pour nous dénicher la perle…

     


C’est ainsi qu’Archibald of Valfaye arriva chez nous. Il était le plus beau, le plus gentil, le plus têtu, le plus tout quoi. Nous décidâmes de le montrer en exposition, afin de mieux connaître la race et de créer des contacts avec d’autres propriétaires. Bien qu’Archie ne fut pas tout à fait conforme au standard, il remporta néanmoins quelques « Très Bon » et un « Excellent ». Cependant tout le monde l’admirait ; il était la star et son excellent caractère était fort apprécié. A tel point que les gens ne parlaient pas de Basset-Hound mais demandaient où on pouvait acheter des Archibald’s…

   


Pris au jeu, nous prîmes la décision d’offrir une « acolyte » à Archie et Myrjam Muriel Vom Wackelstein (mazette) dite plus simplement Agathe, entra dans notre famille en 1978 à l’âge de 5 mois. Elle avait tant de charme qu’Archie la nomma chef, ce qui n’était pas sans déplaire à ce dernier, pourvu qu’on s’occupe de lui. Je rêvais d’avoir une portée,ayant vu des chiots Basset chez le président du Club mais… n’ayant aucune notion du chien, de l’élevage, de la cynologie, cela me paraissait impossible. Comment une secrétaire, élevée en ville dans un milieu commerçant, vivant dans une maison au 2ème étage avec grand balcon et jardin pouvait-elle penser à faire ça ?



Cependant, Agathe lors de ses grossesses nerveuses montrait des signes de bonne mère (elle transportait un jouet partout avec elle et s’occupait particulièrement d’Archie). J’ai été encouragée par deux amies et me voilà partie pour acheter plein de livres (en allemand et en anglais, il n’en existait pas en français) pour me renseigner sur la race, l’élevage, les exigences de la SCS. Les soirées étaient très occupées à lire, apprendre les règlements, consulter des pedigrees, etc. Agathe passa la sélection d’élevage sans problème et il nous fallait maintenant trouver un mâle.

Ce qui fut le cas, nous prîmes un rendez-vous pour voir « LE MALE ». Son pedigree était fort intéressant et correspondait à une certaine consanguinité. Le chien lui-même nous plut beaucoup. Il en fut de même pour Agathe vis à vis des propriétaires de Longfellow Anthony Adam. Le principal restait donc à faire : attendre les chaleurs. Un jour en mars 1981, je pris le train pour Nuremberg avec Agathe (10 heures de voyage avec mademoiselle qui n’a jamais voulu faire pipi sur le quai entre deux trains…). Je suis allée la rechercher 15 jours plus tard et l’attente commença… porte-t-elle ? … Ouiiii ! A nouveau attente. Le temps passa très vite en raison des préparatifs, fabrication de la caisse de mise bas, installation au jardin, lecture et relecture d’informations, téléphones aux amis éleveurs pour des conseils et une grande peur de ne pas savoir s’y prendre, le tout sous le regard étonné d’Archie. Le jour J arriva : un dimanche naturellement.

Heureusement, le vétérinaire avait pu être joint par téléphone. Les trois premiers chiots sont arrivés sans problème. J’étais très fière après toutes ces rumeurs de césarienne que j’avais entendues. Cependant pour le quatrième, que des contractions mais rien ne venait. Cà a duré toute la nuit. Le lundi matin, nous prîmes la route pour aller chez le vétérinaire Agathe, les trois chiots et moi. Je préférai ne pas assister à l’intervention n’étant pas très courageuse. C’est le vétérinaire qui m’appela pour aider à soigner les chiots. Je trouvai ce travail excitant et repartis avec 8 chiots vivants (sur 9 en tout).

Mon apprentissage d’éleveuse commença alors vraiment. Agathe se montra une excellente mère, allant jusqu'à cacher ses petits derrière les rideaux ou les emballant dans la couverture à chaque fois qu’elle sortait. Elle n’était pas du tout sauvage et Archie pouvait venir contempler les chiots. Je dormais à côté de la caisse (ce que je fais encore pour chaque portée) et pouvais noter les réactions de la mère et la régularité des tétées. Ce fut une portée sans histoire. Agathe se remit très bien de sa première expérience et au vu du succès de cette nichée, je décidai de renouveler l’expérience. J’avais attrappé le virus et la passion de l’élevage.



Et maintenant!

J’ai un petit élevage familial qui est avant tout un hobby. Mon but est de produire des Bassets Hounds en bonne santé avec un excellent caractère équilibrés, typés et biensûr, beaux. Le choix du mâle se fait selon la chienne et ce que je désire améliorer, répéter ou fixer. Pour cela, les contacts avec les autres éleveurs, les expositions et les relations avec les propriétaires sont importants. Je reste dans une certaine consanguinité, étant bien consciente qu’il faut renouveler le sang à un certain moment. Cela ne va pas sans peine car le nouveau mâle (ou la nouvelle femelle que l’on achète) doit correspondre à mon but et je dois en connaître le plus possible sur son historique et son ascendance.

Ma devise : les chiens d’abord, disponibilité, régularité, hygiène. Je me dois d’être disponible pour les chiens et suis très stricte quant à leur horaire (repas, promenades, entretien-soins). Sans tomber dans la propreté stérile, je m’impose une grande hygiène auprès des chiens et pour les installations. Cela ne veut pas dire que je les lave chaque semaine mais le contrôle des oreilles, ongles, dents, poil intervient très régulièrement.
Il faut beaucoup leur parler et jouer avec eux, ce que je concilie avec mon travail ménager et l’entretien du jardin par exemple où j’ai une aide de leur part (pas toujours à mon idée…).

 
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